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«Si Dieu vient à votre secours, nul ne pourra vous vaincre , et s'Il vous abandonne, qui donc, en dehors de Lui, pourra vous secourir? Que les croyants mettent donc leur confiance en leur Seigneur!» (Al-i'Imran – 160)

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les discours direct, indirect et indirect libre

Le 30/05/2012

 

 

 

LE DISCOURS DIRECT

              Utiliser le discours direct, c’est vouloir citer telles quelles les paroles ou le texte de quelqu’un. Le lecteur reconnaît ce discours aux indices suivants :

• il est annoncé par un verbe déclaratif (dire, écrire, répliquer,  annoncer, répondre, rétorquer, murmurer, etc.) qui peut précéder ou suivre la citation ou y être intercalé ;

• si le verbe déclaratif précède la citation, le deux-points est placé avant les guillemets ;

• un nom ou pronom désignant la personne dont on rapporte les paroles est sujet de ce verbe ;

• des guillemets ouvrants et fermants marquent le début et la fin de la citation ;

• un tiret peut annoncer une prise de parole ou l’alternance des répliques dans un dialogue.

Observons ces procédés dans les exemples suivants :

-          Un spécialiste, Gérard Vignier, a écrit : « En apprenant à lire à l’individu, on l’aide à naître et à s’épanouir ».

-          « En apprenant à lire à l’individu, écrit Gérard Vignier, on l’aide à naître et à s’épanouir. »

-          « En apprenant à lire à l’individu, on l’aide à naître et à s’épanouir », écrit Gérard Vignier.

 

LE DISCOURS INDIRECT

       Utiliser le discours indirect, c’est reformuler les propos de quelqu’un dans ses propres mots. Cette transposition du discours direct au discours indirect implique des transformations grammaticales mineures qui marquent le changement d’énonciation (voir Analyser le texte, leçon 3). Le lecteur reconnaît ce discours aux indices suivants :

• il est annoncé par l’emploi d’un verbe déclaratif (dire, répondre, estimer…) ;

• les paroles sont rapportées sous la forme :

– d’une subordonnée introduite par le subordonnant que si la subordonnée est déclarative (affirmative ou négative) ;

– d’une subordonnée introduite par un mot interrogatif (si, combien, quand…) si la subordonnée est interrogative ;

– d’un verbe à l’infinitif introduit par la préposition de si l’on veut donner au verbe déclaratif un caractère impératif (proposer, ordonner, demander, suggérer, etc.).

      Observons ces indices dans les subordonnées suivantes :

-          Certains disent à leurs élèves qu’il faut lire vite pour bien lire. (sub. déclarative)

-          Certains me demandent pourquoi il faut lire vite pour bien lire. (sub. interrogative)

-          Certains suggèrent de lire vite pour bien lire. (verbe à caractère impératif)

                 Le changement d’énonciation, quand on passe du discours direct au discours indirect, a pour effet que ce n’est plus la même personne qui parle, puisque quelqu’un parle au nom d’une autre personne, et ce n’est plus du même lieu ni dans le même temps. Ce changement est marqué par des transformations grammaticales de l’énoncé.

 Observons les exemples ci-dessous :

-          « Je lis, donc je pense », m’a dit un jour mon ami Paul. (discours direct)

-          Mon ami Paul m’a dit un jour qu’il lisait, donc qu’il pensait. (discours indirect)

           Dans la deuxième phrase, on note les transformations suivantes :

• le subordonnant que (sous sa forme élidée qu’) introduit les paroles sous forme de subordonnée ;

• un changement de personne intervient dans les paroles rapportées : je devient il, ce n’est plus Paul qui parle, mais son ami qui rapporte ses paroles ;

• le temps du verbe change : par le présent, le discours direct ramène au moment où les paroles rapportées ont été prononcées, l’imparfait replace les faits dans l’ordre chronologique du récit de l’auteur (ou du narrateur).

 

LE DISCOURS INDIRECT LIBRE

        Le discours indirect libre est peu utilisé en dehors de certains textes littéraires narratifs. Il marque subtilement un changement de point de vue en glissant discrètement du discours direct à l’indirect. Le narrateur rend ce passage si subtil qu’il est parfois difficile de distinguer si ce sont des paroles rapportées ou les pensées de celui qui raconte.

          Un examen attentif du verbe principal de la phrase et de la cohérence du récit permet de repérer cependant certains indices qui marquent ce type de discours :

• le verbe n’est plus un verbe déclaratif, mais un verbe d’action suggérant indirectement une prise de parole ;

• aucun subordonnant n’annonce les propos, une ponctuation joue ce rôle ;

• les questions ou exclamations prennent la forme de phrases qu’elles auraient dans le discours direct ;

• l’énonciation est assumée par le narrateur, qui utilise alors la 3e  personne pour reformuler les paroles du personnage dont il rapporte les propos et qui adopte le temps de verbe qui convient à la chronologie du récit.

                Madame Bellerose (3e personne) avait vécu (verbe d’action) la crise et avait élevé (verbe indicatif) seule ses trois enfants. Est-ce qu’elle avait pour autant renoncé au bonheur ? Non Même aux heures les plus sombres, l’espoir que ses enfants, eux, auraient une vie meilleure la soutenait. (formes de phrase du discours direct)

 

DU POINT DE VUE DU LECTEUR

     Le repérage des modalités du discours rapporté permet de distinguer les différents points de vue exprimés dans un texte. Le choix du type de discours introduit un croisement  des regards, donc un jeu de perspective dont les nuances aident à cerner l’intention du texte. Le lecteur doit donc se montrer attentif aux procédés d’énonciation utilisés pour entrer plus facilement dans le jeu de l’auteur.

•    L’emploi du discours direct souligne le parti pris d’objectivité et d’authenticité de la personne qui rapporte des paroles ; il donne au texte écrit quelque chose de la vivacité de l’échange verbal ; il place le lecteur au cœur de la situation.

•     L’emploi du discours indirect ou du discours indirect libre est un indice de distance vis-à-vis des propos rapportés : soit qu’il indique que l’auteur ne s’approprie pas les propos qu’il rapporte, soit qu’il donne un regard extérieur à la scène présentée ; il peut également suggérer que l’idée rapportée demande à être confirmée.

                    De ces procédés, un lecteur doit dégager les éléments qui l’aideront à identifier les différents points de vue selon le type du texte qu’il aborde.

•       Dans un texte argumentatif, l’emploi du discours direct ou indirect est fréquent pour enrichir un débat ; le reconnaître aide à caractériser un personnage, à identifier des thèses qui s’opposent ou se complètent, à comprendre le regard critique auquel ce discours invite.

•      Dans un discours littéraire narratif ou poétique, il importe de distinguer trois voix, celles de l’auteur, du narrateur et du personnage. L’auteur est la personne réelle, l’écrivain, qui signe le texte ; il confie à une personne fictive, le narrateur ou la narratrice, le soin de raconter l’histoire ; le personnage est une créature de l’auteur qui tient un rôle dans l’histoire qu’il a conçue.

              Lorsque la voix du narrateur raconte à la première personne, c’est que celui-ci est aussi un personnage qui prend part à l’action du récit ; il exprime alors un point de vue intérieur subjectif, à la manière d’un discours direct. Lorsque cette voix s’exprime à la troisième personne, c’est que le narrateur se situe hors de l’action ; il donne alors un point de vue extérieur plus ou moins objectif sur les faits et rapporte de façon directe ou indirecte les paroles des personnages.

•     Dans le texte théâtral, c’est à partir des échanges directs entre les personnages que le spectateur, et encore plus le lecteur, construit sa compréhension de la situation, des événements qui font réagir les personnages et qui conduisent à un dénouement ; c’est à partir des dialogues que se construit l’interprétation du sens symbolique de la pièce.

               Dans tous les cas, le lecteur est appelé à jouer plusieurs rôles : tantôt il sera témoin, pris à partie d’une certaine façon ; tantôt il sera spectateur objectif ; tantôt encore il sera appelé à arbitrer la partie et à se situer personnellement.

 

 

un site pour mieux comprendre le fonctionnement de l'argumentation

Le 26/05/2013

 

                   http://www.espacefrancais.com/analyser-un-texte-argumentatif/

 

 

la focalisation (ou point de vue)

Le 25/05/2012

 

 

-       La focalisation interne : le narrateur voit à travers les yeux d’un personnage et découvre la scène en même temps que lui. Il en sait autant que le personnage et adopte son point de vue.

EXEMPLE :
     « J’ai réussi, non sans mal, à devenir « l’ami de la famille ». Irène m’invita à prendre le thé un dimanche et me présenta le fameux Georges.
      Un des plus mauvais après-midi de mon existence. Jamais je n’ai eu autant l’impression de ne pas exister. Dés cette visite, j’ai compris qu’un tel amour ne pouvait laisser de place pour aucun autre et que, de Georges et de moi, l’un était de trop. Il aurait été beau encore !           Mais il était laid – une espèce d’avorton à moitié chauve – et son caractère semblait aussi malgracieux que son apparence. Tel était celui qui empêchait Irène de rechercher un homme capable de lui apporter un amour sérieux. Un homme qui, lui au moins, l’épouserait. Moi. »

     Pour tromper le lecteur sur l’identité réelle de Georges,  le narrateur rapporte le point de vue de « l’ami de la famille » donc on ne se préoccupe pas de l’opinion de Georges ni d’Irène. On vit les scènes à travers ce seul personnage qui avance ses arguments, ses critiques afin d’influencer notre compréhension du texte. Il n’y a aucune information objective sur Georges et Irène.

- La focalisation zéro : le narrateur est omniscient ; il connaît tout, et des personnages, et de ce qui va arriver. Il rend compte des pensées et des sentiments des personnages. Il connaît non seulement le passé, les sentiments et les pensées des personnages mais révèle parfois leur avenir. Il peut aussi dévoiler ce qu’ils ignorent eux-mêmes. Dans le récit il ordonne ces informations afin de produire divers effets sur le lecteur. 

   Ce point de vue permet de ménager le suspense. Il met l’accent sur la représentation et l’interprétation d’un personnage. Il facilite la communication/la circulation des savoirs entre le narrateur (= l’écrivain) et le lecteur.

EXEMPLE :
« En secouant la tête, elle caressa le visage défait de Dolfi.
Le garçon leva les yeux, reconnaissant, il essaya de sourire, et une sorte de lumière  éclaira un bref instant son visage pâle. Il y avait toujours l’amère solitude d’une créature fragile, innocente, humiliée, sans défense; le désir désespéré d’un peu de consolation ; un sentiment pur, douloureux et très beau qu’il était impossible de définir. Pendant un instant – et ce fut la dernière fois – il fut un petit garçon doux, tendre et malheureux, qui ne comprenait pas et demandait au monde environnant un peu de bonté. »

       Le narrateur connaît les sentiments et les pensées de Dolfi mais nous donne aussi des informations sur son comportement à l’avenir. Après cet instant Dolfi ne sera plus un petit garçon doux. Le narrateur nous révèle en même temps quelque chose que Dolfi ignore lui-même.

-       La focalisation externe : le narrateur raconte et décrit la scène, mais il en sait moins que ses personnages ; il est comme un témoin extérieur qui assisterait à la scène. Le lecteur ne connait pas les opinions et les sentiments des personnages. 

Exemple :

"Vers le milieu de l'après-midi, la vieille dame sortit de chez elle et se dirigea vers l'église. Un jeune homme passa à côté d'elle et la salua."

  On ne saura rien ni de la vieille ni du jeune homme.

 

          Parfois, les changements de perspective sont subtils et presque imperceptibles, mais permettent à l’auteur de rester entièrement maître du récit et de la narration. Dans une lettre à Louise Colet datée du 18 mars 1857, Maupassant explique qu’il applique ce principe selon lequel “L’artiste doit être dans son œuvre comme Dieu dans la création, invisible et tout puissant, qu’on le sente partout, mais qu’on ne le voie jamais”. En effet, on peut passer d’une focalisation à une autre dans le même récit.

 

  

 

 

la rédaction le jour du régional : quelques conseils

Le 25/05/2012

 

 

      La rédaction est un critère important dans l’évaluation d’une copie et peut vous faire gagner – ou perdre ! – plusieurs points. Pour une bonne rédaction, plusieurs éléments sont à prendre en compte :

Soigner la présentation

La présentation de la copie reflète la clarté de la réflexion ; c’est ce qui ressort en premier de votre travail. Il faut donc ne pas la négliger : une copie agréable à l’œil aura plus de chances de mettre le correcteur dans de bonnes dispositions !

Quelques règles de bases :

  • utiliser une écriture claire et soignée (un stylo bleu)
  • laisser une marge pour le correcteur
  • aérer la copie : sauter des lignes, bien séparer chaque partie…
  • respecter la numérotation des questions 
  • encadrer ou souligner les les titres
  • ne pas oublier d'écrire votre nom complet et votre numéro  

Soigner l’expression écrite

Quelle que soit la matière –même en mathématiques et en comptabilité- on attend de vous une grammaire et une orthographe correctes, ainsi qu’un vocabulaire approprié.

  • rédiger en langage courant, sans pour autant être familier, en utilisant vos propres mots, de façon à éviter la paraphrase.
  • utiliser des phrases plutôt courtes, mais bien constituées
  • bannir les abréviations et le langage SMS !!
  • éviter les répétitions (penser au dictionnaire des synonymes)
  • utiliser des mots de liaison (très appréciés en langues vivantes…)
  • être attentif à la ponctuation (majuscules, virgules…) ; elle facilite la lecture
  • faire attention à l’orthographe des noms propres (ceux des auteurs et ceux des personnages)

 

Prendre le temps de se relire

Non, garder quelques minutes pour relire sa copie n’est pas une perte de temps ! Cela peut au contraire vous permettre d’éviter de laisser des aberrations dans votre devoir… Il y a plusieurs éléments à contrôler :

  • repérer les phrases incohérentes
  • vérifier grammaire et orthographe. La plupart des fautes de grammaire se rapportant à la terminaison des mots, il faut vérifier l’accord des adjectifs avec les noms, des verbes avec leur sujet.

 

 

 

trois genres, trois définitions

Le 27/05/2011

 

           L'autobiographie «est un récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité.» .

          La tragédie «est une œuvre dramatique qui met en scène des personnages d’un rang élevé ( rois, princes, nobles, personnages mythiques ou légendaires illustres…) aux prises avec le destin. Ces derniers mènent leur combat avec héroïsme. La crise se dénoue avec la mort d’un ou de plusieurs personnages.Le but de la tragédie est cathartique, autrement dit elle cherche à provoquer la terreur ou la pitié chez le spectateur afin d’épurer ses passions. » .

       Le roman à thèse «est un genre romanesque qui s'inscrit dans le cadre des textes à idées. Ce genre cherche à illustrer une théorie, des idées(politiques, religieuses…), à défendre un point de vue personnel ,à dénoncer une injustice à travers une histoire qui ne constitue en fin de compte qu'un prétexte pour confirmer une thèse ou pour réfuter une autre. Le roman à thèse est l'héritier du conte et du roman philosophique (comme chez Voltaire ou Diderot). L'exemple du roman Hugolien au programme,« Le Dernier Jour d'un Condamné » est très significatif. Hugo s'y oppose avec véhémence à la peine de mort. Le récit du condamné n'est pas une fin en soi, mais juste un prétexte pour montrer la barbarie de la mort judiciaire (ici la peine capitale).Le texte habille l'idée et lui donne la forme narrative, plus acceptable chez le lecteur plus que tout autre forme( par exemple le traité...). »

 

 

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