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«Si Dieu vient à votre secours, nul ne pourra vous vaincre , et s'Il vous abandonne, qui donc, en dehors de Lui, pourra vous secourir? Que les croyants mettent donc leur confiance en leur Seigneur!» (Al-i'Imran – 160)

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Littérature

 

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Compte rendu de lecture

Le 12/11/2010

 

Voici 58 questions auxquelles vous devez répondre chez . C’est une préparation pour un contrôle sur table. Vous répondrez sur une double feuille propre en veillant à mentionner et le chapitre et les numéros des questions.

Chapitre 1

1- Quelle est la valeur du présent dans « il me reste » ?

2- Qu’est-ce qui distinguait le narrateur des autres enfants de six ans ?

3- Relevez le champ lexical du malaise du narrateur dans le bain maure.

4- Comment le narrateur considère-t-il les objets de sa boîte à merveilles ?

5- Quelles sont les fonctions du bain ?

Chapitre 2

1- Relevez le portrait de Lalla Aicha.Que pouvez-vous dire de cette description ?

2- Relevez le champ lexical de la promenade vers Sidi Boughaleb.

3- Est-ce que les vertus attribuées à Sidi Boughaleb se concrétisent ?

4- Quel est le cérémonial des matinées à Dar Chouafa ?

5- Quelles sont les origines de la famille du narrateur et quel est le métier du père ?

6- Qu’est-ce qui montre que la famille du narrateur est assez aisée ?

Chapitre 3

1- Montrez comment le malheur efface les disputes et consolide les liens des habitants.

2- Délimitez la partie dans laquelle la mère joue le rôle d’un narrateur second.

3- Montrez comment les saints jouent un rôle primordial dans la vie de tous les jours.

4- Qu’est-ce que Rahma organise pour remercier Dieu d’avoir retrouvé sa fille ?

5- Relevez les noms de lieux dans le chapitre. Quelle est leur fonction ?

Chapitre 4

1- En quoi consiste le jeu du narrateur avec les enfants de la maison ?

2- Qu’est-ce qui montre que l’arrivée de Moulay Larbi n’est pas attendue ?

3- Que préfigure le conciliabule de Larbi avec sa femme Aïcha ?

4- Quelle est la caractéristique principale de l’épicier ?

Chapitre 5

1- Quelle est la cause de l’absence de la mère du narrateur ?

2- En quoi consistent les malheurs de Rahma ?

3- Comment la mort de Sidi Mohamed Ben Tahar est-elle annoncée ?

4- Relevez le cérémonial funèbre de Sidi Mohamed Ben Tahar.

5- D’après le texte, est-ce que les cortèges d’enterrement se ressemblent ?

6- Par quoi le narrateur meuble-t-il sa journée de repos après son accès de fièvre ?

7- Relevez les bruits de la maison.

8- Quel est Je nouvel objet qui s’ajoute à la boîte à merveilles ? Par qui est-il offert ?

Chapitre 6

1- Que se passe-t-il au Msid à l’occasion d’Achoura ?

2- Pourquoi le narrateur accompagne-t-il sa mère à la Kissaria ?

3- Quels sont les objets achetés par la mère du narrateur à la Kissaria ?

4- A quoi se compare le narrateur le jour de l’Achoura habillé avec son gilet rouge ?

5- Établissez un parallélisme entre le repas rêvé par le narrateur et le repas préparé par la mère.

6- Résumez l’histoire de l’oncle Othman.

Chapitre 7

1- Pourquoi Hammoussa vient-il interrompre le récital à la trompette du narrateur ?

2- Pourquoi Sidi Mohamed dit-il que Si Abderrhaman est un poète ?

3- Relevez les éléments du merveilleux dans le Msid le jour de l’Achoura.

Chapitre 8

1- Relevez le champ lexical des fleurs.

2- Que va-t-il arriver dans le souk des bijoux ?

3- Est-ce que la mère est contente d’avoir les bracelets soleil et lune qu’elle a longtemps convoités ?

4- Qu’arrive-t-il à Sidi Mohamed ?

Chapitre 9

1- Montrez comment les prédictions de malheur de la mère se réalisent.

2- Que compte faire le père du narrateur pour régler ses problèmes d’argent ?

3- Montrez comment la famille est régie par la figure du père.

4- Que représente la nuit pour Sidi Mohamed ?

5- Pourquoi Lalla Zoubida rend-t-elle visite avec son fils à Lalla Aîcha ?

Chapitre 10

1- Montrez le décalage entre la réputation illustre de Si El Arafi et l’espace répugnant dans lequel il évolue.

2- Qu’est-ce que le messager de Maalem Abdeslem a apporté de sa part à Lalla Zoubida ?

3- Que demande Lalla Aîcha à Lalla Zoubida ?

Chapitre 11

1- A quoi était occupée Lalla Aîcha à l’arrivée de Lalla Zoubida et de son fils ?

2- Relevez le portrait de Salama.

3- D’après le récit de Salama, pourquoi Moulay Larbi voulait-il se remarier ?

4- Est-ce que le deuxième mariage de Moulay Larbi est un mariage heureux ?

Expliquez. 5- Que raconte Zhor à propos du ménage de Moulay Larbi avec la fille du coiffeur ?

Chapitre 12

1- Comment est décrit le jour du retour de Maalem Abdeslem ?

2- Pourquoi Allal El Yacoubi vient-il à Dar chouafa ?

3- Qu’apprend Driss à Maalem Abdeslem à son retour ?

4- Quel est l’avis de Maalem Abdeslem sur la polygamie ?

 

 

Exprimez-vous

Le 30/01/2010

 

                  Imaginez qu'il est question d'un micro-trottoir et qu'on vous pose cette question :             

                        Antigone est-elle folle ?

                       ( Quelle serait alors votre réponse?)

  - oui, totalement.

  - oui, un peu.
  - Ca dépend !
  - Pas vraiment.
  - Elle a totalement raison !
  - Je n'ai pas d'avis (réponse de facilité...)

 

 remarque.   Ceci n'est pas un exercice à faire à la maison mais une simple question que vous pouvez vous poser en lisant la pièce.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

travail à faire à la maison

Le 15/03/2010

 

Production écrite :

       libellé du sujet :

           CREON__ (...)(Il a été à elle, il lui prend le bras.) Alors, écoute-moi bien. Tu es Antigone, tu es la fille d'Oedipe, soit, mais tu as vingt ans et il n'y a pas longtemps encore tout cela se serait réglé par du pain sec et une paire de gifles. (page 69)

      Pensez-vous , comme Créon, qu'une bonne éducation passe nécessairement par les châtiments corporels?

 

 

Sujet de réflexion :

Le 20/03/2010

 

 

 

 

     "Le théâtre a-t-il pour fonction d’exprimer des idées ? Vous construirez votre réponse en vous appuyant sur la pièce au programme ainsi que sur vos connaissances et vos lectures personnelles."

 

 

 

 

 

Préparation

 

 

Quelques conseils de méthode :

 

 

  Dans un premier temps, il faut comprendre le sujet, l’analyser et en extraire une problématique. Pour cela, il faut s’arrêter sur tous les termes importants du sujet, définir les mots-clés, éclaircir les sous-entendus et les présupposés de la question, la reformuler avec ses propres mots et la diviser en sous-questions. Ne pas hésiter au cours de cette phase d’analyse à poser sans se censurer toutes les questions qui surgissent. On évite ainsi de restreindre trop vite le sujet et de passer à côté d’un de ses aspects importants.

 

 

    Il s’agira ensuite de trier ces pistes et de les organiser pour produire une réflexion cohérente et progressive.

 

 

Analyse du sujet

 

 

- Le sujet posé porte sur le théâtre => prendre en compte la double nature de celui-ci : le théâtre est à la fois texte et représentation.

 

 

Le théâtre est aussi un genre littéraire, à situer par rapport au roman, à la poésie, ou à l’essai par exemple.

 

 

- Le sujet nous invite à réfléchir sur sa fonction : à quoi sert-il, quelle est sa raison d’être, pourquoi y a-t-on recours ?

 

 

- Exprimer des idées : l’expression désigne une activité intellectuelle, philosophique, ou encore rhétorique.

 

 

      Le verbe « exprimer » vient du latin exprimere, qui signifie littéralement «presser pour faire sortir ». En français, il signifie faire connaître quelque chose par le langage. Il implique donc une visée communicationnelle et une situation d’énonciation : on exprime quelque chose pour quelqu’un, devant quelqu’un, pour produire un effet sur quelqu’un d’autre. On peut donc se demander si c’est l’auteur ou le personnage qui exprime des idées. Et si telle est la fonction du théâtre, qu’en est-il du spectateur ? Doit-il adhérer à ces idées, y réagir, y réfléchir ?

 

 

    Dire que la fonction du théâtre est d’« exprimer des idées » s’oppose ainsi à la gratuité et au plaisir du spectacle, à sa dimension divertissante et semble réduire le théâtre à un moyen utilisé en vue d’une autre fin, à un simple vecteur de communication.

 

 

    Le théâtre peut-il avoir une fonction politique ? Peut-on parler de théâtre à thèse comme on parle de roman à thèse ? Quel est le lien entre la scène et la vie réelle?

 

 

    Suite à ce premier moment d’analyse, les grandes questions qui ressortent et qui vont guider l’ensemble de la réflexion sont les suivantes :

 

 

- En écrivant une pièce de théâtre, le but d’un dramaturge peut-il être d’exprimer des idées ? Dans quel cas ? Dans quel but ?

 

 

- Est-ce là la seule et unique fonction du théâtre ?

 

 

- Quels moyens le théâtre utilise-t-il alors pour produire ces idées ?

 

 

- Ne s’agit-il pas davantage de faire réfléchir, de produire un effet sur le spectateur via des situations, des dialogues et par des moyens artistiques différents de ceux de la communication linguistique ordinaire ?

 

 

 

 

 

Plan détaillé :

 

 

I. Un théâtre d’idées

 

 

a) un art de la parole

 

 

      Le théâtre est par excellence un art de la parole, un lieu de déploiement et d’expression de la parole orale. En effet, contrairement aux autres genres, il exclut par nature toute intervention de l’auteur ou d’un narrateur extérieur, de sorte que l’intrigue est entièrement construite par les répliques échangées entre les personnages, qui ne cessent, sur scène, d’exposer leurs points de vue ou d’épancher leurs états d’âme (cf. ex. de la pièce, à développer).

 

 

     Dans le théâtre antique, le terme d’agôn désignait des scènes très attendues, opposant les personnages dans une joute verbale organisée comme lors d’un débat judiciaire. Sur un thème donné, deux points de vue antagonistes étaient ainsi développés de façon argumentée. Ce n’est pas un hasard si la naissance du théâtre grec est contemporaine du développement de la démocratie athénienne (la démocratie étant le régime de la libre expression des idées et de la participation de tous les citoyens aux débats).

 

 

b) la réflexion morale et sociale.

 

 

     Certaines pièces proposent une réflexion morale ou sociale. Ainsi, pour Diderot, le drame (qu’on appellera drame « bourgeois ») doit représenter des conflits de la vie quotidienne, familiale ou sociale. Dans le théâtre naturaliste, théorisé par Zola et par le régisseur André Antoine, la mise en scène est entièrement subordonnée à la notion de milieu. C’est l’univers économique et social dans lequel sont plongés les personnages qui prime sur le texte et sur la mise en scène. La pièce a ainsi un rôle expérimental et documentaire. D’autres auteurs, comme Maxime Gorki avec Les Bas-fonds, montrent sur scène la misère et l’injustice pour mieux la dénoncer, et inciter les hommes à changer le monde.

 

 

c) le théâtre engagé

 

 

     Au-delà de la réflexion sur l’état de la société, le théâtre peut parfois avoir une visée politique. Dans Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, l’intrigue amoureuse est doublée d’une peinture de la société du XVIIIe siècle et d’une franche dénonciation de ses inégalités (cf. le monologue de Figaro, à l’acte V). Napoléon aurait dit de la pièce qu’elle était déjà « la révolution en action ». Pour Brecht, le théâtre est un instrument révolutionnaire : grâce à la distanciation, le spectateur doit comprendre la leçon sociale et politique des conflits présentés sur scène. À travers la fiction de Rhinocéros, Ionesco dénonce les dangers du fanatisme et dans Les Mains sales, Sartre transpose sous forme théâtrale sa réflexion philosophique sur l’engagement politique.

 

 

 

 

 

   Lieu de réflexion morale, sociale, politique ou de mise en scène de conflits d’opinions, le théâtre apparaît bien comme un endroit où s’expriment et s’échangent des idées, entre les personnages ou, à travers eux, entre un auteur et des lecteurs/spectateurs.

 

 

     Mais est-ce pour autant la fonction du théâtre ? Les idées ainsi développées ne pourraient-elles pas l’être avec autant, voire davantage d’efficacité dans un essai ou dans un discours (cf. la remarque de Jarry : « Je pense qu’il n’y a aucune espèce de raison d’écrire une œuvre sous forme dramatique, à moins que l’on n’ait eu la vision d’un personnage qu’il soit plus commode de lâcher sur une scène que d’analyser dans un livre. ») ? Et le théâtre, inversement, n’a-t-il pas d’autres fonctions que celle de servir ainsi de tribune ?

 

 

 

 

 

II. La gratuité théâtrale

 

 

 

a) faire rire les honnêtes gens

 

 

    Telle est la fonction que Molière assignait à son théâtre. Rappeler que le théâtre remplit une fonction de divertissement, c’est dire qu’il n’est au service d’aucune autre cause que de lui-même. Il est à lui-même sa propre fin. Le spectateur va au théâtre non pour être instruit ou édifié ; mais pour le pur plaisir du spectacle.

 

 

b) un théâtre d’images

 

 

    Étymologiquement, le théâtre (du grec theatron) est d’abord le lieu d’où l’on voit. Théoriciens et praticiens du théâtre sont tous d’accord pour reconnaître l’œil du public comme une composante essentielle du théâtre. Rappelons par exemple ce que dit Peter Brook : « Je peux prendre n’importe quel espace vide et l’appeler une scène. Quelqu’un traverse cet espace vide pendant que quelqu’un d’autre l’observe, et c’est suffisant pour que l’acte théâtral soit amorcé » (Peter Brook, L’Espace vide, Seuil, 1977, p. 25). Au théâtre, c’est davantage ce qu’il voit que ce qu’il entend qui frappe le spectateur, avant même que la moindre « idée » n’ait été « exprimée » (cf. exemple – extrême – de la pantomime).

 

 

    Si la dimension proprement visuelle du théâtre n’a pas toujours été reconnue (notamment du fait de l’influence aristotélicienne accordant la primauté au texte), l’avènement de la mise en scène au XIXe siècle confirme le triomphe du spectacle et d’un « théâtre d’images » dont le metteur en scène est le principal artiste. Ainsi, les costumes, les décors, la gestuelle signifient au théâtre autant – si ce n’est plus – que les idées véhiculées par le texte.

 

 

c) un théâtre du non-sens.

 

 

   Dans le théâtre dit « de l’absurde », loin d’être un lieu d’expression des idées, la scène est celui de l’échec de la communication, du règne du non-sens. Dans La Leçon , Ionesco représente une situation d’enseignement, situation par excellence où un savoir, des idées se transmettent. Or, le maître et l’élève ne se comprennent pas et ne communiquent bientôt que de façon agressive, physiquement violente.

 

 

   Dans En attendant Godot, de Samuel Beckett, le dialogue entre Vladimir et Estragon semble complètement décousu, n’est guidé par aucune logique. À bien des égards, le théâtre de Jarry est précurseur du théâtre de l’absurde : les conversations tournent à l’échange d’injures, le langage devient la matière d’un jeu souvent impertinent, au détriment de la cohérence ou de la profondeur des dialogues…

 

 

 

 

 

    Que l’on accorde la primauté au plaisir du spectacle, du jeu, de la mise en scène ou que l’on assiste aux balbutiements ou au contraire à l’hypertrophie d’un langage qui ne veut plus rien dire, il semble que la fonction du théâtre ne soit pas d’« exprimer des idées ». Toutefois, peut-on s’en tenir à une entière gratuité d’un théâtre qui ne ferait que s’auto-désigner et se suffire à lui-même ?

 

 

III. To show, not to tell

 

a) Impossibilité de la gratuité absolue et du non-sens total :

 

    La comédie elle-même, le théâtre divertissant, n’est jamais sans objet. Comme Molière l’explique dans l’Impromptu de Versailles, la satire qu’il pratique à travers ses pièces n’est en rien une caricature et son projet est « de peindre les défauts des hommes » à travers des types et non des individus : l’hypocrisie avec Tartuffe, l’esclavage de la mode avec les précieuses. Fidèle à l’idéal classique, il allie ainsi le docere (instruire) au delectare (plaire), et le rire à la morale. Par ailleurs, en ce qui concerne le théâtre de l’absurde, concevoir le non-sens total semble impossible. Si la pièce tient malgré tout et attire des spectateurs, c’est qu’elle délivre toujours une possible signification, ne serait-ce que la peinture, pessimiste, d’une humanité sans but ni raison.

 

 

b. La spécificité de la sémiotique théâtrale

 

 

    Dès lors, peut-être s’agit-il moins d’exprimer des idées, sous la forme d’un discours construit, mais de produire du sens, ou même simplement de proposer de situations propres à faire réfléchir. La parole théâtrale fonctionne en effet différemment de celle employée dans un discours ou un essai. Tout d’abord, elle bénéficie de la double énonciation, cette particularité du langage dramatique par laquelle, tandis que les personnages se parlent entre eux, l’auteur présente à travers eux, son œuvre au spectateur. Ainsi, si les personnages « expriment des idées », elles ne sont pas nécessairement partagées par l’auteur, qui peut, par le style et la tonalité, se placer volontairement à distance de ses personnages et, en refusant de prendre leurs idées à son compte, les décrédibiliser, les moquer ou encore les dénoncer. Prenons l’exemple d’Ubu roi : on entend de façon directe les « idées » d’Ubu : son projet de tuer le roi, sa volonté de s’enrichir, etc., et seulement de façon indirecte les « idées » de Jarry : par la caricature et la parodie, il dénonce la cruauté et l’arbitraire de tous les tyrans.

 

 

    Par ailleurs, au théâtre, le langage n’est qu’un signe parmi d’autres, les moyens de signifier ne se limitent pas aux mots : les costumes, les décors, la gestuelle, l’éclairage, les bruitages sont autant de signes qui contribuent à créer le sens de la pièce, qui reste toujours à construire par le spectateur.

 

 

 

 

 

Conclusion :

 

 

    Bien que reposant essentiellement en grande partie sur les mots, le théâtre ne se limite pas à une suite d’opinions échangées entre des personnages, ni à un discours adressé par l’auteur aux spectateurs. Un théâtre où les personnages seraient directement et uniquement les porte-parole de la pensée de l’auteur serait bien pauvre.

 

 

    À travers les mots et les images, des idées y circulent certes, mais le théâtre peut « exprimer » une chose et son contraire. Il ne délivre pas des valeurs universelles, ne prêche pas une vérité, mais met en scène des affrontements, des retournements de situation, des personnages antagonistes, qui ont chacun leur système de valeur et sont parfois laids moralement.

 

 

   Comme toute œuvre littéraire, il appelle une interprétation. Il n’a pas pour fonction d’exprimer des idées, mais d’appeler le spectateur à se faire « son » idée et, ainsi, à produire du sens.

 

 

Quelques oeuvres de Jean Anouilh

Le 23/02/2011

 

       On pourrait vous demander le jour de l'examen régional de citer quelques oeuvres de l'auteur au programme.En voici quelques-unes. Je n'ai retenu que les pièces. Et comme il est difficile de classer l’œuvre dramatique du dramaturge, j'ai essayé ici de reprendre les divisions qu’il a lui-même données :

- Pièces noires : L’Hermine, La Sauvage, Le Voyageur sans bagage, Eurydice........

- Pièces roses : Le Bal des voleurs, Le Rendez-vous de Senlis, Léocadia, Humulus le muet.........

Nouvelles pièces noires : Jézabel, Antigone, Roméo et Jeannette, Médée........

Pièces brillantes : L’Invitation au château, Colombe, La Répétition ou l’amour puni, Cécile ou l’Ecole des pères.........

 -Pièces grinçantes : Ardèle ou la Marguerite, La Valse des toréadors, Ornifle ou le Courant d’air, Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes........

- Pièces costumées : L’Alouette, Becket ou l’honneur de Dieu, La Foire d’empoigne......... (…)

 

 

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