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«Si Dieu vient à votre secours, nul ne pourra vous vaincre , et s'Il vous abandonne, qui donc, en dehors de Lui, pourra

«Si Dieu vient à votre secours, nul ne pourra vous vaincre , et s'Il vous abandonne, qui donc, en dehors de Lui, pourra vous secourir? Que les croyants mettent donc leur confiance en leur Seigneur!» (Al-i'Imran – 160)

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Littérature

 

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la tristesse d'une épouse .

Le 12/09/2017

 
  "A la maison, une fois dans notre chambre, ma mère se débarrassa de son haïk, s’assit sur un matelas et, la tête dans ses deux mains, pleura silencieusement. Pour la première fois, sa douleur me bouleversait. Cela ne ressemblait point aux grands éclats et aux lamentations auxquels elle se livrait parfois pour se soulager le cœur. Ses larmes coulaient sur son menton, s’aplatissaient sur sa poitrine, mais elle restait là, sans bouger, émouvante dans sa solitude."
 

 

Fête dans la maison

Le 12/09/2017

 
     "Rahma, radieuse, invita les voisines et quelques femmes venues des maisons mitoyennes, les rassembla dans sa chambre, leur servi un excellent ragoût de viande au cardons, un couscous au pois chiches, des salades d’orange au sucre et à la cannelle. Maman prépara le thé à la menthe. Toutes jacassaient, riaient très fort, se taquinaient mutuellement, poussaient des you-you. 20 Avant de se réunir pour le repas, ma mère et les autres voisines avaient changé de robe. Elles tirèrent de leurs coffres des caftans aux couleurs chatoyantes, des dfinas ornées de fleurs et pour se coiffer de riches foulards de soie. La fête dura jusqu’au coucher du soleil. Elle se termina sur la terrasse avec d’autres youyou, d’autres vœux et la promesse de se voir."
 

 

Abdallah et son échoppe

Le 04/01/2011

 
"Il tient boutique à Haffarine, dans cette ruelle si fraîche en été et si peu fréquentée en toute saison.Abdallah vend toutes sortes d'objets poussiéreux, défraîchis, pendus de guingois à des étagères non moins poussiéreuses, non moins défraîchis.Il a peu de clients, mais beaucoup d'amis.Du matin au soir, Abdallah balance son chasse-mouches, assis en tailleur sur une peau de mouton rongée par les mites.Il y a très longtemps qu'il s'est installé dans le quartier.Son fonds de commerce consistait en deux grappes de balais de palmier nain, une dizaine de couffins de trois dimensions différentes, un paquet de ficelle et quelques boîtes en fer-blanc qu'on suppose remplies d'épices.Depuis sa barbe a blanchi et les grappes de balais ont peu diminué de volume, il y a encore les deux tiers des couffins, quant à la ficelle et aux épices, l'occasion ne s'est point présentée de les entamer." (P.72)
 

 

La mère de la fille du coiffeur.

Le 23/11/2013

 
              « Tout ceci serait sans conséquence si sa mère ne se mêlait pas à chaque instant des affaires du ménage. Elle vient trois ou quatre fois par semaine renifler chaque objet, donner des conseils, manifester son mécontentement à propos de ceci ou de cela, inciter sa fille à se montrer plus exigeante, flatter son orgueil en lui répétant qu’elle est bien trop jolie pour un vieux barbon qui sent la sueur et le cuir et qui se montre incapable de gâter sa jeune épouse comme elle le  mérite. »
                                              (Pages 233-234)
 

 

Lalla Aïcha

Le 12/09/2017

 
  "J’ai gardé un vif souvenir de cette femme, plus large que haute, avec une tête qui reposait directement sur le tronc, des bras courts qui s’agitaient constamment. Son visage lisse et rond m’inspirait un certain dégoût. Je n’aimais pas qu’elle m’embrassât. Quand elle venait chez nous, ma mère m’obligeait à lui baiser la main parce qu’elle était chérifa, fille du Prophète, parce qu’elle avait connu la fortune et qu’elle était restée digne malgré les revers du sort. Une relation comme Lalla Aïcha flattait l’orgueil de ma mère."
 

 

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